En tant que personne humaine, nous avons la capacité inhérente de modifier notre comportement. Souvent, lorsqu'ils découvrent leurs propres forces, les gens ont d’emblée la volonté de les mettre à profit pour améliorer leur quotidien. |
Lorsque l’on modifie notre propre comportement, ce changement provoque une réponse dans notre entourage, qui pourra aboutir à une transformation profonde à l’intérieur de la communauté et au-delà. Progressivement, il va se créer un nouvel environnement culturel qui peut être transmis sans être expliqué, comme se propage une "infection"…
“Nous prenons en charge nos problèmes en tant qu'agriculteurs”
Province de Kithuthini au Kenya: Le village de Nguuni ne dépend pas des interventions d’ONG agricoles.
En 2004, Abednego Kitheka Mutungwa et d'autres ont été formés en tant que facilitateurs SALT / PCCV dans la province de Kithithuni au Kenya. En novembre 2012, lui, sa femme Catherine et d'autres facilitateurs expérimentés se sont inquiétés de la sécurité alimentaire dans le village de Nguuni, qui traversait une sécheresse sévère due à un manque de pluie pendant deux saisons consécutives. Voici ce qu'Abednego rapporte de cette expérience:
En 2004, Abednego Kitheka Mutungwa et d'autres ont été formés en tant que facilitateurs SALT / PCCV dans la province de Kithithuni au Kenya. En novembre 2012, lui, sa femme Catherine et d'autres facilitateurs expérimentés se sont inquiétés de la sécurité alimentaire dans le village de Nguuni, qui traversait une sécheresse sévère due à un manque de pluie pendant deux saisons consécutives. Voici ce qu'Abednego rapporte de cette expérience:
« Nous avons appris beaucoup de choses après avoir changé d’état d’esprit, nous sommes partis d’un état de dépendance totale vis-à-vis des interventions des ONG agricoles et avons évolué vers la prise en charge de nos problèmes et des préoccupations de nos fermes, en tant qu’agriculteurs conscients de nos expériences et de nos atouts.
Nous continuons à apprendre des autres, et nous continuons à apprendre de nous-mêmes. Nous transférons les meilleures leçons apprises dans nos fermes. Nous améliorons la production et la diversité de notre production. Les membres de notre groupe témoignent d’une augmentation du revenu des ménages et de l’amélioration de leur vie. » |
“Nous avons pu constater la force d’un groupe, la bienveillance qui peut naître, l’énergie...”
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Grez-Doiceau Belgique : Quand tous les membres de la communauté œuvrent ensemble pour atteindre un rêve commun, ils instaurent de nouveaux modes de relation.
En octobre 2014, 50 citoyens de la commune de Grez-Doiceau en Belgique se sont réunis pendant un week-end pour co-créer leur rêve commun et prendre en main la réalisation de ce rêve. Cela a débouché sur dix groupes d'action qui se sont rencontrés sur les thèmes suivants : économie locale, éducation, atmosphère conviviale, nature, activités intergénérationnelles, culture et solidarité, autosuffisance énergétique, scolarisation, mobilité et dialogue avec les politiques.
Les habitants de la commune de Grez-Doiceau, Belgique, s’intéressent à leur avenir. Ils projettent de travailler, ces prochaines années, à la réalisation de leur rêve : une commune où il fait bon vivre. Ils se sont eux-mêmes mis en action pour créer une dynamique locale basée sur le respect de l’homme et de la nature. Le citoyen est indépendant des listes électorales. Il ou elle pourrait même proposer son programme à la commune, et ceux qui le désirent l’aideront. »
Jean-Louis Lamboray.
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Et un témoignage de ce même week-end relayé par Marianne, citoyenne de Grez-Doiceau:
C’était… Je ne sais pas par où commencer… Nous avons pu constater la force d’un groupe, la bienveillance qui peut naître, l’énergie. Beaucoup d’évidences ont été partagées, des choses auxquelles on peut réfléchir, chacun chez soi. Nous savons tous ce qui est nécessaire à notre bien-être, pour notre vie- et nous pouvons avoir cette réflexion chacun chez soi, en faire une liste, froide, sans vie. Mais là, nous avons pu le sentir dans nos tripes, c’est devenu vivant… Et on a beaucoup plus envie de s’engager, de faire des choses, de rester en lien. Et c’est le professionnalisme de l’animation qui a rendu ça possible. La spontanéité était présente, mais il fallait aussi pouvoir anticiper quand un groupe dérapait, recadrer. Et je pense que cela s’est toujours fait dans la bienveillance, dans la confiance et la joie »
Mariane, une participante.
Lisez le blog de Laurie pour un rapport détaillé du G100-Grez-Doiceau.
Aujourd'hui, leur expérience a inspiré les communes voisines, comme Eghezée-Fernelmont, à faire de même. Pour plus d’infos sur les projets en cours, contactez Anne Brouha : [email protected].
Aujourd'hui, leur expérience a inspiré les communes voisines, comme Eghezée-Fernelmont, à faire de même. Pour plus d’infos sur les projets en cours, contactez Anne Brouha : [email protected].
“le VIH concerne tout l'être humain”
Au Botswana, depuis 2015, les communautés en partenariat avec leurs dirigeants ont commencé à agir de manière collective et en toute responsabilité pour répondre à leur préoccupation commune : le VIH / SIDA. L'apprentissage de l'approche SALT a aidé les responsables de la mise en œuvre et les dirigeants locaux à comprendre que le problème ne concernait pas seulement le VIH, il englobait bien plus. Le problème concerne l'être humain dans son ensemble : la violence basée sur le genre, l'abus d'alcool et de drogues, les grossesses chez les adolescentes, les détritus, le manque de soins parentaux, la déforestation, etc. ; tous ces éléments font partie du problème, et donc de la solution.
Kgosi Pogiso Botlhole, chef traditionnel et facilitateur SALT dans le village de Taung au Botswana, parle des changements qu'il a pu observer :
Kgosi Pogiso Botlhole, chef traditionnel et facilitateur SALT dans le village de Taung au Botswana, parle des changements qu'il a pu observer :
Auparavant, les gens ne se souciaient pas de leur bien-être. Une fois diagnostiqués positifs au VIH, beaucoup ne respectaient pas le traitement. Il y en avait tellement qui consommaient de la drogue et de l'alcool. Ensuite, les gens ont commencé à se lever et à admettre [...] qu'ils étaient en retard de traitement, ce qui a facilité leur retour au traitement. SALT a généré un changement dans l'état d'esprit des gens, certains ont cessé de brasser illégalement de l'alcool dans le village. Le SALT créé un lien avec les gens à qui nous rendons visite, ils ne peuvent pas changer du jour au lendemain mais avec le temps ils y parviendront. "
Pour en savoir plus sur l'expérience de Pogiso avec CATCH, lisez son histoire ici.
Pour lire le dernier rapport de CATCH Botswana, cliquez ici.
Pour lire le dernier rapport de CATCH Botswana, cliquez ici.
“me sentir fier de MON village”
Nagaland, Inde- Le père Joe Ngankhuchung (People in Need Foundation - Inde) a été introduit au SALT/PCCV, alors le Processus de compétence communautaire face au sida, en 2008. Depuis, il a proposé le processus à de très nombreuses personnes de sa province du Nagaland. Lors de la Foire d’échanges organisée en 2012, il raconte une histoire qui illustre l’importance du sentiment d’appartenance à un collectif (le village ici) dans tout processus de transformation:
Utilisant le principe des visites PCCV - SALT, la question de “QU’EST-CE QUI VOUS REND FIER DANS VOTRE VILLAGE ? ” a été posée aux villageois. Le concept “MON VILLAGE” s’est petit à petit enraciné dans la communauté. Un consensus communautaire a permis la création de comités d’eau et d’hygiène. C’est le concept MON VILLAGE qui a fait la différence ! La communauté villageoise est plus large que l’individu et l’identité des individus est intimement liée à celle du village. L’individualisme des egos a petit à petit laissé place à une attitude d’empathie chez les villageois. Peut-être sommes-nous en route vers une transformation communautaire. Dangereux n’est-ce pas ! "
La tranformation continue!
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